L’agglomération de Fès constitue le premier pôle urbain de la région Fès-Meknès et la troisième agglomération du Maroc après Casablanca et Rabat-Salé. Elle abrite maintenant plus de 1. 100 000 habitants. Son développement urbain s’est étalé sur plusieurs siècles. Les facteurs et les mécanismes qui ont régi les principales étapes de son évolution sont indissociables des contextes de son arrière-pays et du reste du Royaume. Le tissu urbain de Fès et son étalement spatial portent encore les empreintes des bouleversements historiques et des transformations socio-économiques régionales et nationales.

La naissance de Fès remonte au règne d’Idriss 1er qui cherchait, en 789, un emplacement pour sa capitale. Le choix du site s’était porté sur la vallée de l’Oued Fès, petit affluent du Sebou ; des ravins lui amènent des eaux de sources abondantes et rarement taries au cours de l’histoire (DESPOIS J, 1967). L’adduction en était presque entièrement assurée par le cadre naturel à travers les quartiers de la ville. Quant aux avantages de la position régionale, ils se sont révélés stratégiques dans la mesure où la ville a eu besoin, durant sa longue histoire urbaine, d’assurer ses liaisons avec la côte méditerranéenne et le littoral atlantique par les vallées des Oueds Mikkès, Sebou et Lebene, ou le Maghreb central par le couloir de Taza, et vers le Tafilalet, par les passages de Laânnoceur et la route de Boulemane.

Le premier noyau de la ville de Fès remonte au VIIIème siècle quand la rive gauche de l’oued Fès, un affluent de l’oued Sebou, fut choisie par Idris premier pour bâtir la capitale de sa dynastie. Son fils et successeur Idris II, consolida et concrétisa ce choix en étalant ce premier noyau sur la rive droite de l’oued Fès. Le site offrait plusieurs avantages (abondance des ressources en eau, disponibilité des matériaux de construction et position stratégique par rapport aux voies de communications nord –sud et est-ouest).

L’arrivée des Mérinides s’est inscrite dans l’espace de la ville de Fès par la mise en place d’une nouvelle extension, Fès Jdid, au Sud-Ouest de Fès El Bali où furent édifiés un centre administratif, un palais royal, un espace commercial et des logements qu’ils entourent par des remparts.

Fès au début du XXème siècle

Le cantonnement de Fès à l’intérieur de ses remparts se prolonge jusqu’à l’instauration du protectorat français au Maroc qui inaugure une nouvelle étape dans histoire urbaine de Fès. A partir de cette période une nouvelle extension hors médina va voir le jour, par la construction de la ville nouvelle avec sa zone industrielle, sa base militaire sur le plateau de Dhar Mehrez et sa gare de chemins de fer sur le plateau au Sud. La politique du protectorat basée sur la ségrégation entre la population européenne et la population locale, s’est traduite par la mise en place d’entités urbaines séparées : « la ville moderne ou ville coloniale » et « la ville traditionnelle ou médina ».

A partir du milieu du XXème siècle, la ville va connaître une autre phase de développement avec l’édification de nouveaux quartiers sur les hauteurs nord de la ville. Il s’agit d’Aïn Kadous et Ben Debbab. Ces deux quartiers sont le fruit d’une nouvelle politique urbaine le « logement pour le plus grand nombre » qui a conduit à la création de la « nouvelle ville marocaine ».

Après l’indépendance s’ouvre une nouvelle page de l’histoire urbaine de la ville de Fès marquée par de grands flux migratoires et une urbanisation rapide. L’espace urbain de la ville a été multiplié par quatre dans l’espace d’un demi-siècle (entre 1960 et 2010).

Historiquement, le processus de développement de la ville de Fès a toujours été lié à celui de Meknès. Ce sont en effet, deux villes contrastées voire rivales, établies à 50 km l’une de l’autre, se partageant les fonctions non seulement de centre économique du Saïs, mais aussi de la métropole régionale du Maroc central. Une certaine affinité entre ces deux entités tient cependant à ce qu’elles ont été implantées en fonction des avantages d’un site particulier et que, par la suite, leur fortune particulière a été liée à la mise en valeur, de leurs fonctions commerciales, politiques et agricoles au gré de circonstances historiques successives, et de la place qu’elles occupent dans une zone de carrefour géographique.

La ville de Meknès fût fondée au XIème siècle par les Almoravides en tant qu’établissement militaire. Elle devint capitale sous le règne de Moulay Ismaïl (1672-1727), fondateur de la dynastie alaouite, qui en fit une impressionnante cité de style hispano-mauresque, entourée de hautes murailles percées de portes monumentales et qui démontre aujourd’hui une sorte d’alliance harmonieuse des styles islamique et européen dans le Maghreb du XVIIème siècle. La Médina s’est fixée sur un éperon rocheux, à l’endroit de l’élargissement du plateau, entre l’Oued Boufekrane et son petit affluent l’Oued Sidi Ali ou Mansour, les remparts et la Kasbah renforçant ce site naturel de défense transformant la petite ville de Meknès en ville impériale par opposition volontaire ou calculée à Fès, la ville voisine.

Meknès se distingue par l’aspect gigantesque et volumineux de ses remparts dont la hauteur atteint 15 m. Elle est considérée comme un témoin exemplaire des villes fortifiées du Maghreb, représentant de façon remarquablement complète la structure urbaine et architecturale d’une capitale nord-africaine du XVIIème siècle, alliant de façon quasi- concordante des éléments de conception et de planification islamiques et européennes. Dotée d’un urbanisme princier, la ville historique de Meknès illustre également les spécificités de l’architecture à base de terre (le pisé) des villes sub-sahariennes du Maghreb. Mais dès la fin du XVIIIème siècle, les remparts en pisé s’effondrent et plusieurs édifices tombent en ruine. La ville impériale va ainsi connaître un déclin prononcé qui se prolonge jusqu’au XXème siècle.

A la différence des autres villes impériales, Meknès n’a pas su développer des rapports étroits avec son arrière-pays comme ce fut le cas pour Marrakech et Fès et par ailleurs, la cité de Moulay Ismaël, a dès sa création juxtaposé un ensemble architectural imposant à une médina de petite taille. C’est ce qui explique la forte tendance à la léthargie et la perte de vitesse notoire de la place de Meknès au cours de la période post-ismaélienne. C’est curieusement la période coloniale qui a redonné à Meknès un certain dynamisme grâce aux fonctions militaires et administratives qui ont induit un développement rapide à la ville et donc un regain d’intérêt et de fonctions.

En effet au début du XX siècle, la ville de Meknès comptait quelques 25 à 30000 habitants vivant presque entièrement en Médina. Le choix de Lyautey d’installer une ville nouvelle sur la rive droite n’est pas imposé par le site mais par la conception que les colonisateurs se sont fait de la ville coloniale : le camp militaire Poublan en face de la ville indigène et la ville neuve bien séparée, sur le plateau des oliviers. Lyautey déclarait ainsi : “la ville arabe, le quartier juif, je n’y touche pas, je nettoie, embellis, fournis de l’eau, l’électricité et j’évacue les eaux usées, c’est tout … mais en face, dans le bled, je bâtis une autre ville…”. Ainsi, Meknès devient le centre du pouvoir colonial pour toute la région avec une liaison avec Kénitra (Port Lyautey) par voie ferrée. La période coloniale a donc été une phase primordiale pour la ville de Meknès.

Le plan Prost, établi en 1916, définit le parti d’aménagement de la ville nouvelle, trace le réseau des avenues et des rues et des places et la localisation des équipements. Manifestement, ce schéma d’aménagement a été suivi à la lettre.

Après l’indépendance, la ville de Meknès va connaître une véritable transformation avec le remplissage des espaces libres intramuros, l’extension des anciens quartiers et l’apparition du phénomène des bidonvilles et de l’habitat spontané (en 1982 déjà 70. 000 habitants résidaient dans les bidonvilles).

Meknès au début du XXème siècle

Par ailleurs l’urbanisation des terrains domaniaux, habous et les ex- coopératives agricoles, ainsi que la mise en œuvre des programmes nationaux de lutte contre les bidonvilles (VSB), l’habitat de faible VIT (140.000 Dhs), l’habitat social (250.000 Dhs) et le système de dérogation ont ouvert à partir de l’an 2000 de grandes zones à l’urbanisation.

La ville de Moulay Driss Zerhoun, perchée sur le flanc nord – ouest du Jbel Zerhoun elle abrite une population d’environ 11610 habitants et domine le site archéologique de Volubilis. Ville en stagnation, elle jouit d’un rayonnement historique et religieux grâce au tombeau d’Idris 1er fondateur de la dynastie des Idrissides au Maroc. Le mausolée et son site donne à la ville à la fois un aspect sacré et historique. L’activité économique de Moulay Driss Zerhoune est dominée par les petits services de proximité qui servent aussi le tourisme, comme les boutiques de commerce, cafés, ateliers d’artisanat et boulangeries, etc.

La ville d’Agouraï : elle est située entre les grandes métropoles urbaines de la région : Fès (75 km) et Meknès (25 km). C’est un centre urbain à fonction administrative, chef-lieu de cercle administratif d’Agouraï dont le commandement couvre à la fois la montagne et la plaine.

Fondée par le Sultan Moulay IsmaÏl à la fin du XVIIIème siècle, la cité d’Agouraï assurait à l’époque des fonctions multiples la protection militaire contre les attaques des tribus rebelles des alentours, le contrôle des richesses agricoles et du commerce caravanier entre le sud du Maroc et la capitale
Ismaélite de Meknès et servait de lieu d’emprisonnement des pirates.

La ville d’Agourai, possède un potentiel attractif important grâce à sa Kasbah historique et son contexte rural pittoresque.

La ville de Taza : s’est développée autour d’un couvent fortifié bâti par les Berbères au Xe siècle. Sa position stratégique, entre le Rif et l’Atlas, a fait d’elle une place forte militaire, un chemin incontournable pour relier les différentes autres régions du Maroc, notamment entre la partie occidentale et celle orientale. Taza, qui commença à avoir de l’importance sous le règne de la dynastie des Idrissides, existait bien avant l’introduction de l’islam au Maghreb. On parle même de centaines d’années avant. Mais ce qui allait par la suite devenir une des plus prestigieuses capitales de l’époque n’était qu’un petit village sans grande importance.

Taza, ville carrefour, son évolution ne tarda pas à s’opérer, car ce village disposait d’un grand atout : sa position géographique, carrefour entre l’Est et l’Ouest du Maroc. Venant de l’Est le passage par Taza était obligatoire pour joindre le reste du Maroc, notamment Fès, Meknès, jusqu’à la façade atlantique. Les Romains et les Arabes venant du Machreq l’empruntaient pour mieux pénétrer en Afrique du nord. Ce fut notamment le cas des Almohades qui en firent une place d’armes une fois la ville sous leur autorité vers 1132. Avant eux, au Xème siècle, les Meknassa avaient déjà bâti à l’entrée de Taza, un couvent fortifié pour barrer la route du côté Est.

A partir de 1920 avec l’avènement du Protectorat une nouvelle ville est bâtie à Taza, c’est Taza bas, décalée en altitude par rapport à Taza haut, la médina. Elle fût conçue comme une ville moderne dotée de grands boulevards bordés de bâtiments. A partir du milieu du XX siècle, la ville entre dans une phase de développement urbain rapide, elle passe du statut d’une petite agglomération de 54 000 habitants en 1960 à 140 000 habitants en 2004 et 148 000 habitants en 2014.

Taza au début du XXème siècle

La ville de Taounate : son histoire remonte, au temps des Almohades. A cette époque les tribus Meziah, Jaia et Rghiwa ont quitté la région de Zerhoun, près de Meknès, et sont venues habiter sur le site actuel de Taounate. Le vocable Taounate signifierait la haute en langue berbère. La zone abrite plusieurs kasbahs, témoin notamment du passage des almoravides comme la Kasbah du Jbal Amargu.

Longtemps reléguée comme simple bourgade rurale dépendante de la province de Fès, elle fut érigée à partir de 1977 en chef-lieu de province. C’est une ville au rôle économique assez modeste et profondément ancrée dans son milieu rural. Malgré son statut de chef-lieu de province depuis près de 40 ans, la ville reste de taille modeste ne dépassant pas les 38. 000 habitants en 2014. Elle constitue cependant une place forte au milieu d’un espace rural ponctué de grands bourgs ruraux en mutation rapide : Ghafsai, Karia,Tissa, Ain Aicha.

La ville de Séfrou : Selon Léon l’africain, Séfrou aurait été bâtie bien avant Fès « On allait de la ville de Séfrou ou village de Fès » disait la légende locale, attribuée à Raoud Al Quirtas. Au moment où il avait lancé le chantier de Fès, Idriss II serait venu s’établir pendant deux ans dans cette ville de piémont (807). Il aurait résidé au dchar dit « Habbouna », le village de « ceux qui nous ont aimés » appellation qui aurait été donnée par Idriss II à cet endroit/ grand quartier situé à présent au sud de la Médina et ce en signe de reconnaissance à l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les habitants de la ville pendant sa campagne d’islamisation. Selon plusieurs auteurs européens, qui ont séjourné ou visité Séfrou à la fin du XIXème siècle ou à la veille du protectorat, la ville est décrite comme l’une des plus prospères et des plus ordonnées du Maroc »

Au début du XXème siècle, Séfrou présentait un profil semblable à celui des autres villes marocaines avec cependant des caractéristiques propres, liées à la fois aux particularités de son peuplement et à ses activités. Dotée d’une infrastructure urbaine étoffée, cette cité disposait d’institutions politiques, économiques et administratives bien affirmées et ce à l’image de villes comme Meknès ou Tétouan.

A partir des années 80-90 la ville va connaitre un rythme d’évolution rapide. Ainsi en une trentaine d’années, la superficie de la ville sera multipliée par trois, passant de 380 ha en 1981 à 1200 ha en 2009. Et à 1336 ha en 2015. La ville compte maintenant près de 80.000 Hab. Elle se développe essentiellement le long des axes routiers. Au nord sur la route de Fès, au sud le long de la route de Boulemane et à l’est sur la route d’El Menzel.

La ville d’El Hajeb construite sous forme de kasba à l’époque du Sultan Hassan premier, la ville est érigée en poste militaire au début du protectorat. Cantonnée pendant longtemps dans son statut de chef-lieu de cercle, la ville s’est renforcée en 1991 par le statut de chef-lieu d’une province. Toutefois, elle arrive laborieusement à développer ses activités commerciales et de services, par la forte concurrence et attraction de Meknès sa très proche voisine. C’est une petite ville qui tire l’essentiel de ses revenus de la fonction publique et de la présence militaire. Elle dispose toutefois d’un site attrayant et d’un climat agréable.

La ville de Boulemane : petite bourgade au cœur du Moyen Atlas Oriental, nichée au creux d’un passage stratégique, elle s’est développée grâce à son rôle de place forte militaire. Son site contraignant limite sérieusement son développement. Elle demeure agglomération de passage dans la province qui porte son nom mais dont le siège est à Missour.

La ville de Missour : elle tire son nom du terme arabe « Al Maisoure » الميسور qui signifie riche généreux, Longtemps cantonnée dans son statut de bourgade rurale située sur le principal axe routier des hauts plateaux de la Moulouya, reliant Midelt à Melilia elle est promue en 1975 au rang de chef-lieu de province en 1975 (La province portant le nom de la ville de Boulemane est implantée à Missour). Elle abrite une population de l’ordre de 25486 hab en 2014. La ville de Missour tire l’essentiel de ses revenus de ses fonctions administratives, commerciales et militaires, une grande caserne des FAR est implantée en périphérie de la ville.

La Ville d’Outat El Haj : C’est une bourgade très ancienne implantée sur les rives de la Moyenne Moulouya, la ville tire son nom du terme arabe louta اللوط qui veut dite plat ou plaine, elle est située sur le passage de l’ancienne voie de chemin de Fer reliant Midelt à Guercif. La ville abrite actuellement une population de 16388 ha. Les activités principales dans la ville restent liées au commerce et services et la redistribution des produits agricoles de la région.

La ville de Moulay Yacoub : c’est le chef-lieu d’une province à caractère rural, dominée par l’effet d’entraînement exercé par la ville de Fès. La ville possède un centre thermal de renommée internationale avec l’implantation de l’enseigne Vichy. L’activité commerciale et touristique du centre urbain est fortement liée au thermalisme, mais les contraintes physiques et géotechniques du site limitent tout développement et extension de la ville.

La ville d’Ifrane : c’est une ville particulière. Le contexte favorable de sa situation au cœur du moyen Atlas a permis l’essor d’une économie touristique fondée sur les résidences secondaires, les œuvres sociales d’entreprises importantes, Ifrane a ainsi développé une image liée à la villégiature et au sport de haut niveau.

Sa promotion comme chef-lieu de Province, puis l’installation de l’Université Al Akhawayine lui ont conféré un prestige supplémentaire. Ifrane bénéficie d’une excellente image au niveau national, elle a beaucoup d’atouts pour s’affirmer comme une station touristique d’altitude, une ville d’études de haut niveau appelée à devenir une sorte de « campus » pour les fonctions de recherche et de développement dans le domaine des sciences et de la santé.

La ville d’Azrou : Elle constitue dans l’armature urbaine régionale, un cas particulier. Choisie d’abord comme place forte pour desservir et contrôler la population du plateau des causses, elle a assumé tôt des fonctions administratives et d’encadrement territorial, en même temps qu’elle développait des équipements de qualité pour l’ensemble de sa zone d’influence et des activités commerciales notables au niveau régional. Lorsqu’Ifrane a été choisie comme siège de la Province, Azrou a conservé ses fonctions administratives et la plupart des services y sont localisés. Cette ville est donc l’une des seules dont l’économie est fortement ancrée au contexte local.

Les autres agglomérations et centres urbains de la région peuvent être répartis en 4 catégories :

  • La première catégorie concerne les petites agglomérations ayant une grande histoire urbaine et très ancrées dans leur milieu rural environnant, tels que les villes de Bhalil et El Menzel qui possèdent de véritables petites médinas. Malgré leurs origines ancestrales, ces agglomérations sont restées cantonnées dans leur territoire rural, développant ainsi très peu de relations et d’échanges avec les autres agglomérations environnantes. Le cas de Bhalil est édifiant à cet égard, cette agglomération du Dir, dont les origines remontent à la nuit des temps, est à nos jours une véritable ville rurale malgré son histoire urbaine, sa culture, ses monuments, son artisanat et les coutumes de sa population ;
  • La deuxième catégorie est composée d’agglomérations étant à l’origine des bastions militaires, édifiés pour encadrer des territoires faiblement pacifiés : Immouzzer Kandar, Immouzzer Marmoucha, Ribat el Kheir sont des agglomérations situées dans des zones de collines et de montagnes et se sont développées comme centres d’encadrement et de contrôle de la population ; Imouzzer kandar s’est développé par la suite grâce au développement agricole (plantation de rosacée) et l’activité du tourisme de masse de montagne.
  • La troisième catégorie est composée de villes rurales développées grâce à l’activité agricole intensive, il s’agit essentiellement des villes du Saïs et de la banlieue des grandes villes : Ain Chégag, Ain Taoujadate, Sbaa Ayoun ; Boufekrane.
  • La Quatrième catégorie concerne également les villes à fortes traditions rurales, il s’agit en fait de gros bourgs ruraux en transition urbaine, grâce soit à leur situation sur des axes de communication importants comme : Aknoul, Tahla, Tainaste, Ain Aicha, Oued Amlil soit en raison de leur fonction de centre de collecte et de redistribution des produits agricoles comme : Tissa, Ghafsai, Thar es Souk, Zrarda