La préfecture de Fès s’étend sur une superficie de 312 km. Elle comporte trois villes : la ville de Fès, composée des communes urbaines – ou municipalités – de Fès et de Méchouar El Jdid, et les centres urbains des communes rurales de Sidi Harazem (Skhinate) et d’Oulad Tayeb.

La commune urbaine de Fès est divisée en six arrondissements : Agdal, Saiss, Fès-Médina, Jnan El Ouard, El Mariniyine et Zouagha.

Données démographiques

Année Population totale Population urbaine Population rurale
1994 796 200 775 198 20 982
2004 977 946 955 188 22 758
2014 1 150 131 1 129 768 20 363

 

Commune Population en 1994 Population en 2004 Population en 2014
Municipalité de Fès (ville de Fès) 737 398 920 737 1 091 512
Municipalité de Méchouar Fès Jdid (ville de Fès) 34 796 26 078 20 560
Commune rurale d’Aïn Bida 5 962 6 854 7 843
Commune rurale d’Oulad Tayeb 13 583 19 144 24 594
Commune rurale de Sidi Harazem 4 461 5 133 5 622
POPULATION TOTALE 796 200 977 946 1 150 131

Histoire

L’agglomération de Fès constitue le premier pôle urbain de la région Fès-Meknès et la troisième agglomération du Maroc après Casablanca et Rabat-Salé. Elle abrite maintenant plus de 1. 100 000 habitants. Son développement urbain s’est étalé sur plusieurs siècles. Les facteurs et les mécanismes qui ont régi les principales étapes de son évolution sont indissociables des contextes de son arrière-pays et du reste du Royaume. Le tissu urbain de Fès et son étalement spatial portent encore les empreintes des bouleversements historiques et des transformations socio-économiques régionales et nationales.

La naissance de Fès remonte au règne d’Idriss 1er qui cherchait, en 789, un emplacement pour sa capitale. Le choix du site s’était porté sur la vallée de l’Oued Fès, petit affluent du Sebou ; des ravins lui amènent des eaux de sources abondantes et rarement taries au cours de l’histoire (DESPOIS J, 1967). L’adduction en était presque entièrement assurée par le cadre naturel à travers les quartiers de la ville. Quant aux avantages de la position régionale, ils se sont révélés stratégiques dans la mesure où la ville a eu besoin, durant sa longue histoire urbaine, d’assurer ses liaisons avec la côte méditerranéenne et le littoral atlantique par les vallées des Oueds Mikkès, Sebou et Lebene, ou le Maghreb central par le couloir de Taza, et vers le Tafilalet, par les passages de Laânnoceur et la route de Boulemane.

Le premier noyau de la ville de Fès remonte au VIIIème siècle quand la rive gauche de l’oued Fès, un affluent de l’oued Sebou, fut choisie par Idris premier pour bâtir la capitale de sa dynastie. Son fils et successeur Idris II, consolida et concrétisa ce choix en étalant ce premier noyau sur la rive droite de l’oued Fès. Le site offrait plusieurs avantages (abondance des ressources en eau, disponibilité des matériaux de construction et position stratégique par rapport aux voies de communications nord –sud et est-ouest).

L’arrivée des Mérinides s’est inscrite dans l’espace de la ville de Fès par la mise en place d’une nouvelle extension, Fès Jdid, au Sud-Ouest de Fès El Bali où furent édifiés un centre administratif, un palais royal, un espace commercial et des logements qu’ils entourent par des remparts.

Fès au début du XXème siècle

Le cantonnement de Fès à l’intérieur de ses remparts se prolonge jusqu’à l’instauration du protectorat français au Maroc qui inaugure une nouvelle étape dans histoire urbaine de Fès. A partir de cette période une nouvelle extension hors médina va voir le jour, par la construction de la ville nouvelle avec sa zone industrielle, sa base militaire sur le plateau de Dhar Mehrez et sa gare de chemins de fer sur le plateau au Sud. La politique du protectorat basée sur la ségrégation entre la population européenne et la population locale, s’est traduite par la mise en place d’entités urbaines séparées : « la ville moderne ou ville coloniale » et « la ville traditionnelle ou médina ».

A partir du milieu du XXème siècle, la ville va connaître une autre phase de développement avec l’édification de nouveaux quartiers sur les hauteurs nord de la ville. Il s’agit d’Aïn Kadous et Ben Debbab. Ces deux quartiers sont le fruit d’une nouvelle politique urbaine le « logement pour le plus grand nombre » qui a conduit à la création de la « nouvelle ville marocaine ».

Après l’indépendance s’ouvre une nouvelle page de l’histoire urbaine de la ville de Fès marquée par de grands flux migratoires et une urbanisation rapide. L’espace urbain de la ville a été multiplié par quatre dans l’espace d’un demi-siècle (entre 1960 et 2010).

Historiquement, le processus de développement de la ville de Fès a toujours été lié à celui de Meknès. Ce sont en effet, deux villes contrastées voire rivales, établies à 50 km l’une de l’autre, se partageant les fonctions non seulement de centre économique du Saïs, mais aussi de la métropole régionale du Maroc central. Une certaine affinité entre ces deux entités tient cependant à ce qu’elles ont été implantées en fonction des avantages d’un site particulier et que, par la suite, leur fortune particulière a été liée à la mise en valeur, de leurs fonctions commerciales, politiques et agricoles au gré de circonstances historiques successives, et de la place qu’elles occupent dans une zone de carrefour géographique.

Découvrir Fès

Fès rayonne d’une aura singulière. Elle est l’Impériale, la dépositaire de treize siècles d’histoire marocaine.

Franchissez les murs de la fameuse médina de Fès, distinguée par l’UNESCO en tant que valeur universelle exceptionnelle. Promenez-vous au hasard des rues du quartier Fès-El-Bali. La porte Bab Boujloud est l’accès le plus simple pour pénétrer dans la médina.

En mai, les places et les allées résonnent des musiques du monde : le Festival des Musiques Sacrées du Monde se tient dans l’ancienne capitale impériale. C’est, avec le Jazz in Riads l’un des principaux événements du calendrier culturel de la ville. Ne repartez pas sans avoir goûté à la gastronomie de la ville, réputée comme étant une des meilleures du monde.

Une ville aux arts ancestraux

Pénétrez dans la médina de Fès. Au détour des ruelles, vous rencontrerez médersas, riads, caravansérail reconverti en musée et mosquées. Rejoignez le marché d’El Henna, où les cosmétiques naturels sont à l’honneur : les blocs de savon noir côtoient les flacons d’eau de rose, les écrins de khôl. Quant aux ébénistes, ils se rassemblent dans le quartier Nejarrine : ils y travaillent le bois, le découpent et l’ouvragent avec finesse. Mais dans la ville impériale, l’art le plus emblématique, c’est celui de la poterie. C’est ici que vous trouvez le célèbre « bleu de Fès », une céramique émaillée par d’habiles artisans. Leurs mains d’or confectionnent de merveilleux bibelots qui font de bien jolis souvenirs ainsi que de pratiques ustensiles.

Fès l’Impériale

Fès est un musée à ciel ouvert: la suite des âges y a accumulé les trésors. Sa médina est la plus ancienne du Maroc, la plus grande aussi : tous les corps de l’artisanat y sont rassemblés, des tanneurs aux tisserands en passant par les dinandiers et les potiers. Ses rues sont des allées que décorent des chefs-d’œuvre d’architecture ; ses places, des lieux de rencontre où s’exprime un art de vivre ancestral fait de gestes assurés mais néanmoins délicats.

Promenez-vous dans l’entrelacs de ruelles de la cité impériale. Passez dessous la porte Bab Boujloud et admirez les sophistications de l’art arabo-andalou : les zelliges de bleu et de jade qui la parent, les volutes qui découpent ses ouvertures. Au loin, tel un phare, vous apercevez le minaret de la mosquée Karaouiyine. Rejoignez-le : auprès s’ouvre les portes du savoir, celles de la plus ancienne université du monde

Hors du temps, la ville vit à son propre rythme : l’opportunité de s’attabler, de déguster l’une des plus savoureuses gastronomie du monde.

Et puis, il y a les festivals : celui des Musiques Sacrées du Monde, celui des Arts Culinaires ou bien encore Jazz in Riads. Tout au long de l’année, ils animent les places et les rues de l’ancienne capitale impériale.

Voilà pour Fès : une ville moderne mais où le passé ne s’oublie pas, dans laquelle les arts et les trésors des ancêtres vivent encore.

Hébergement à Fès

Le visiteur a une grande panoplie de choix, entre les enseignes internationales haut de gamme, les Maisons d’Hôtes et Riads , les maisons traditionnelles aménagées chez l’habitant, (avec les normes modernes de confort et de bien être tout en respectant le cachet traditionnel).

Pour les petits budgets : les campings, l’ancienne Médina et le centre-ville foisonnent de petits hôtels et pensions très bien entretenus.

Enfin, tout autour de Fès des gites classés de haute qualité vous attendent.

Restauration à Fès

Comme toutes les grandes destinations, Fès regorge de restaurants traditionnels et à gastronomie internationale. Cuisines asiatique, marocaine, italienne ou française, les bonnes tables ne manquent pas à Fès.

On peut également savourer des mets traditionnels dans certains riads, ou certains hôtels.

Shopping

LES SOUKS, LES KISSARIAS, BOUTIQUES ET CENTRES COMMERCIAUX, CENTRE COMMERCIAL BORJ FEZ, CENTRE COMMERCIAL MARJANE (FÈS-AGDAL), CENTRE COMMERCIAL MARJANE FÈS II.

Pour vos activités sportives

Fès est une ville d’art et d’histoire. Pourtant, les plus énergiques y trouveront de quoi s’adonner à leurs passions dans les meilleures conditions. Des infrastructures variées, la pratique du golf et de l’équitation ancrée dans la tradition en font des destinations de choix pour les plus dynamiques d’entre vous !

A Fès, sur le parcours de golf dessiné par Cabell B. Robinson, les challenges sont variés et sans cesse renouvelés : là, c’est un fairway bombé, ondulant ; ici, un green dont l’inclinaison est délicatement accentuée ; là, enfin, un bunker grand de 1200 m² et parmi les plus impressionnants du pays. vous pouvez également vous essayer à l’équitation.

Du golf, de l’équitation et enfin du tennis au centre Henri Leconte de Fès. Une foule d’activité donc, à pratiquer toute l’année.

Vivre à Fès

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